Notre façon de travailler a changé, peut-être de façon permanente. Les événements de 2020 ont contraint de nombreuses organisations des mines et des ressources à adopter de nouvelles technologies pour prendre en compte les restrictions des voyages et le télétravail.
Au bout de 18 mois aujourd’hui, quel impact a cette ‘nouvelle norme’ sur notre secteur ? Quels défis nous attendent ? Et, tout aussi important, quel rôle joue la technologie ?
Notre équipe a récemment été invitée à participer à une table ronde sur ce sujet à l’occasion de la Conférence Mill Operators d’AusIMM qui s’est tenue pendant trois jours à Brisbane. Avec plus de 600 participants, tant en personnes que virtuellement, cette conférence a exploré les pratiques d’excellence dans tous les domaines de la gestion et des pratiques d’exploitation des usines, des résidus, de la gestion des eaux et de la géométallurgie.
Gary Larking, notre directeur de programme a siégé comme expert au panel.
Les connaissances approfondies de Gary se sont concentrées sur trois thèmes principaux :
Sans transparence, pas de confiance possible
Ceci représente l’un des plus grands défis dans le monde numérique. Alors que la technologie est disponible pour procurer aux organisations des données complètement transparentes et exactes (comme notre suite Metallurgical Intelligence®), de nombreuses organisations restent en retard en ce qui concerne la transformation numérique.
Une absence historique de gouvernance d’entreprise solidement encadrée dans l’industrie a été telle que de nombreuses organisations se sont habituées à pouvoir contrôler leurs données et rendre compte uniquement de ce qui leur semble exact. Certes une telle approche peut trouver à court terme des gains et des avantages politiques, mais cela signifie que les inefficacités sont souvent négligées. Ceci peut avoir des implications financières négatives énormes.
Dans la réalité, s’ajuster au niveau de visibilité que les technologies numériques peuvent apporter demande du temps et une approche correcte. La solution pour débloquer la résistance est d’engager le leadership par une expertise en la matière. Ceci finira par conduire à une solide culture où l’on rend compte de faits en travaillant ensemble afin de comprendre et améliorer les opérations. Il est difficile d’améliorer ce qui n’est pas mesuré et rapporté exactement.
« Nous pouvons faire ça nous-mêmes »
Les opérations de minéralurgie construisent rarement leurs propres broyeurs à boulets. Ils les obtiennent auprès de spécialistes et ils veillent à former leur personnel à leur utilisation. Néanmoins, les sociétés exploitantes de ressources, en particulier les grandes sociétés, ont acquis une mentalité comme quoi « nous pouvons faire ça nous-mêmes » lorsqu’il s’agit de développement de logiciels, ce qui, inévitablement, entraîne un gaspillage de temps et d’argent. Développer un logiciel fiable et hautement efficace demande vraiment beaucoup de temps. Par exemple, la mise au point de notre suite Metallurgical Intelligence® a demandé plus de 10 années et nous avons investi plus de 400 000 heures en perfectionnement et en développement de manière constante. Et il reste encore beaucoup à faire. Souvent, les sociétés de traitement des minéraux ne réalisent pas vraiment les difficultés qui surgissent dans le développement de logiciels, et tout aussi souvent leurs résultats reflètent une absence de structure pour réussir dans ce domaine.
Un changement sérieux exige une combinaison de personnes + procédés + technologie
Au cours de la conférence, Gary a également souligné l’importance d’adopter une vision très globale de la transformation numérique, une vision qui réunisse les personnes, les procédés et la technologie pour fournir une information ayant un sens parce que provenant de données de qualité. Les procédés doivent être remaniés, progressivement, les personnes travaillant sur un site doivent être formées, complètement, et mises au courant de toute nouvelle technologie, sinon l’investissement en technologie à lui tout seul ne produira pas la valeur que l’on en attendait. On ne se met pas en forme simplement en achetant un vélo d’exercice — il faut aussi se discipliner et l’utiliser !
Si vous voulez en apprendre plus sur notre présentation à cette table ronde, contactez-nous.
